Bienvenue chez Les ARTISANS FLEURISTES DE FRANCE.
Par Olivia Leroux, Franchise-Magazine.com
Le concept
Réunir des fleuristes existants, autour d’une même marque, un peu sur le modèle de la coopérative. Chacun conserve son enseigne, son indépendance et ses particularités mais bénéficie, en adhérant au concept, d’un certain nombre d’actions communes : achats, formation, conseil, communication.
- Le marché
Le marché français de la distribution florale est toujours majoritairement composé d’indépendants. Cela étant, les points de vente sous enseigne réalisent aujourd’hui 10% du chiffre d’affaires du secteur. Difficile de résister à la force de frappe d’un Monceau Fleurs ou d’un Rapid’Flore… À moins, peut-être de grouper ses achats. Et de miser sur la proximité, le savoir-faire et la qualité de service. Ce que revendiquent les Artisans Fleuristes de France.
- L’entreprise
Elle est née en 2005, sur l’initiative de Jean-Louis Anxoine, spécialiste de l’art floral, entrepreneur et dirigeant d’un centre de formation pour fleuristes. L’homme avait déjà lancé Un été à la Campagne, en 1998, enseigne de libre-service dont le développement est pour l’heure en “stand by”. En 2005, il crée la bannière Artisans Fleuristes de France, “sur le modèle, explique-t-il, de ce qu’ont fait les Logis de France dans l’hôtellerie”. Le réseau compterait ce jour près de 200 adhérents.
- La proposition
Artisans Fleuristes de France recrute essentiellement parmi les fleuristes déjà installés. Pour adhérer au concept, ces derniers doivent acquitter un forfait annuel de 1000 euros (comprenant le droit d'exploitation de la marque, l'exclusivité territoriale, une visite annuelle, la négociation de prix préférentiels auprès des fournisseurs...). Ils peuvent ensuite souscrire à un certain nombre de services, à la carte. Et sont “encouragés” à faire évoluer l’agencement de leur magasin pour coller à l’“esprit” Artisans Fleuristes de France.
- L’avis de la rédaction de Franchise-Magazine.com
Sur un marché relativement difficile, l’idée de regroupement paraît assez opportune, notamment en termes d’achats. Il conviendrait cela dit, avant de se lancer, d’examiner plus précisément la proposition faite ici. Notamment pour savoir quels services et conseils apporte vraiment la tête de réseau, en échange des (seulement !) 1 000 euros réclamés. Pour cela, contacter les plus anciens adhérents existants reste la meilleure solution.
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